Qu’il fait bon se reposer chez mes parents, qu’il fait bon se déconnecter et profiter de la nature. Quand je suis là bas plus rien d’autre n’existe, je retourne en enfance et j’ai comme une envie forte de transmettre toutes ces belles choses à mes enfants. Mais je n’ai pas besoin de faire beaucoup d’effort car ils sont comme des poissons dans l’eau là bas. Marius ne veut plus bouger du tracteur, Louison veut nourrir le cochon dinde et être la première à récupérer les bons œufs frais le matin. Qu’il pleuve ou qu’il neige vous savez où nous trouver, dans les champs ou dans l’étable.
Et puis quel plaisir de voir les premières fois de Marlo, les premières rencontres, la première fois dans la paille, la première fois face aux vaches… alors forcement, ces moments sont rares et précieux.
Les enfants me posent beaucoup de questions quand je suis là bas, sur ma vie, mon enfance, ce que je faisais petite, à quoi je jouais. Ils sont toujours surpris quand je leur raconte que je n’avais qu’une poupée et que je passais la plupart de mon temps dans la grange à construire des cabanes, que je jouais à la marchande avec des feuilles et des cailloux, que je dormais dans le même lit que ma sœur, que j’adorais les animaux comme eux et que je m’endormais parfois auprès des petits veaux.
Marius me dit qu’il aimerait vivre là bas et Louison me dit qu’elle rêve de s’occuper des animaux dans les zoos. Je leur explique alors que la vie là bas n’est pas si facile, que c’est très très dur pour mon frère et mon beau frère… et aussi que les animaux dont papi et mamie s’occupent sont fait pour être manger. Parfois la réalité est dure à entendre mais je ne veux pas leur mentir. Malgré tout, ce milieu reste magique pour eux et leur met toujours des étoiles dans les yeux.
Alors je tiens à remercier encore mes parents pour tout ce qu’ils m’ont transmis et ce qu’ils transmettent aujourd’hui à mes enfants. Merci pour ce séjour à la source qui redonne l’énergie pour affronter la grisaille parisienne. Nous sommes revenus le coffre pleins de victuailles et la tête pleine de souvenirs. A nous les bonnes soupes de potimarron et les omelettes aux girolles.
On reviendra très très vite, et pas que pour les œufs.
Bisous papa, bisous maman, on vous aime.
Magnifique photo bisou
Tes photos sont merveilleuses. Merci
Jolies photos et que dire de celles avec ton papa ❤️ On ne voit pas ta maman ? Elle n’aime pas ça ?
Qu’elles sont belles ces photos :-) Tes parents lisent ton blog ? Ils doivent trouver ta vie un peu … « improbable » non ? Très éloignée de la leur en tout cas !
Mes grands parents étaient agriculteurs alors ces photos me parlent forcément :-)
Belle journée
Savoir d’où l’on vient pour mieux aller où l’on veut ! Quel beau texte et quelles belles photos ! Tu transmets le meilleur à tes enfants, toi aussi Eve !
Merci pour ces belles images… elles ressourcent même derrière mon écran!
pareil!
Des photos qui n’ont pas besoin de légende… Une vie très différente entre deux générations, mais tes enfants s’y retrouvent et montrent aussi la complémentarité de tous ces mondes, ça fait très plaisir à voir. Ps : Marius à drôlement changé sur les photos!
Très jolies photos.
oh la photo « papi-marlo-1 » = un véritable trésor cette photo!
moi je trouve que les visages des enfants ne sont pas les mêmes qu’à la ville ;)
surtout Marius
Vive Notre Normandie Natale :D
Photos magnifiques et enfants magnifiques aussi ! Une bouffée d’air:) Très bonne année 2018 à vous et votre famille !
Les images sont très belles et tes mots sont très touchants. Après ces fêtes de fin d’année où mes enfants ont reçu abondance de jouets, ça me questionne sur ce qu’on leur transmet en les couvrant de jouets dont certains sont déjà oubliés. Parce que, je suis persuadée que ce qui est de plus beau à offrir, ce sont des beaux souvenirs.
Bonjour Eve,
Lectrice de l’ombre, je trouve cette série de photos (et les mots qui vont avec) très touchante. Tu as l’air de gérer à merveille la confrontation de ces deux mondes, celui dont tu viens et celui auquel tu appartiens maintenant mais à quoi rien ne te destinait, semble-t-il. Je vis quelque chose de similaire (origines provinciales / campagnardes modestes, carrière universitaire et milieu intellectuel aujourd’hui), mais j’ai du mal à faire que rien ne s’entrechoque.
Que tes enfants continuent à chérir tout cela, c’est précieux !
Elles sont belles ces photos, comme toujours. C’est beau de pouvoir retourner sur les lieux de son enfance. Chez moi c’est pas pareil, mes parents se sont séparés quand j’étais ado donc on n’a plus « la » maison de notre enfance.
Des bisous
Bonjour Ève,
Merci pour ces partages de vos séjours normands chez vos parents.
J’ai eu la même enfance que vous et mes enfants vivent les mêmes moments que les vôtres lorsque nous séjournons chez mes parents, à 375 km du lieu où nous vivons. Mon frère a repris la ferme familiale… Que de points communs avec vous. !
J’aime vos belles photos et votre façon de nous faire vivre ces instants de bonheur à la campagne. MERCI.
Marlo avec son habit de petit mouton est tellement beau… et magnifique avec son grand-père.
J’aime également :
– Marius, songeur près d’un arbre ou très fier dans la stabulation (avec les vaches, en flou derrière lui), et tellement heureux assis dans la paille avec son petit frère chéri.
– Louison, câlinant avec tendresse le cochon d’Inde, contemplant la nature environnante ou jouant dans la paille avec Marlo.
Ce sont des instants inoubliables, de vraie vie, pour vous et vos enfants.
Cordialement.